Invité Invité | Sujet: Ampullaria Lun 4 Fév 2013 - 20:34 | |
| Des précisions de Roger Lhoest Une fois de plus des décisions à l'emporte pièce de l'UE,mais qui continue à protéger le Grand Cormoran alors que sa population en trop grosse expansion vide nos rivière et menace très la faune piscicole et surtout sa diversité en pélevant des poissons de petite taille donc souvent juvénils,mais aussi la flore par leurs déjections,mais bon un oiseau ça se voit un poisson pas Encore une fois sous la préssion de certains Lobbyings "Des Ampullaria interdits d’importation, de vente et de circulation ! Par Roger Lhoest , membre de l’ICAIF.
Ampullaria n’est pas (plus) un nom de genre, comme on pourrait le croire, mais le nom d’une famille, les Ampullariidae. Dans nos aquariums, on peut en voir des espèces des genres Pomacea, Asolene, Marisa et Pila. Leur détermination précise est cependant très difficile. Pomacea insularum (ou peut-être aussi P. canaliculata – il faut un test génétique pour les différencier !), venu d’Amérique du Sud, s’est implantée dans le sud des Etats-Unis, y causant des dégâts importants dans l’agriculture humide. Cette espèce a aussi été importée en Asie. Mais elle fait des dégâts en Europe aussi, à savoir dans les rizières du delta de l’Ebre, et c’est ce qui a motivé les mesures prises par l’Europe. Beaucoup d’entre nous ont eu –ou ont encore- dans nos aquariums des escargots de cette famille. On les appelle globalement « Ampullaria », et ils sortent de l’eau pour pondre une grappe d’œufs, souvent roses au début, dans le bac à lumière. Les nombreux jeunes éclosent et se laissent tomber dans l’eau. En date du 11 novembre 2012, le Journal Officiel de l’Union européenne a publié l’interdiction d’importations de toutes les espèces de Pomacea sans distinction, vu la difficulté de les identifier. Les justificatifs précisent même que rien ne prouve que les autres espèces ne soient pas aussi dangereuses et l’UE préfère, par précaution, les assimiler. Cette interdiction vaut aussi pour la vente ou la cession gratuite entre aquariophiles. En principe, ces escargots ne peuvent parvenir en Europe que par l’importation de plantes sur lesquelles des jeunes escargots (ils sont minuscules) sont accrochés. Il faut donc une importation de plantes vivantes de milieu humide des pays chauds pour assurer leur introduction. Dès lors, les plantes d’aquarium sont immédiatement montrées du doigt. Mais on s’aperçoit que l’invasion hispanique des ampullaires se limite aux rizières. On peut donc sans risque désigner l’importation de jeunes pousses de riz à repiquer comme la source du danger. Evidemment, il est légitime de mettre un interdit général pour éviter l’invasion, mais le climat de l’Espagne est-il le même que celui de la Belgique ? Et la décision de l’Europe à l’emporte-pièce ne conforte pas la confiance qu’on pourrait placer en elle en ce qui concerne l’avenir de l’aquariophilie ! Depuis une vingtaine d’années circule la volonté de n’autoriser qu’un nombre limité de poissons d’aquariums avec l’intention (hypocryte et ignorante de la réalité du terrain) de protéger la nature. Rappelons qu’au moment où le Brésil organisait le « Sommet de la Terre » en 2012, ce pays ordonnait la destruction du Rio Xingu…
Sources : Journal officiel de l’Union européenne, L311/14, 10.11.2012 Apfelschnecken, Maike Wilstermann-Hildebrand, Natur und Tier Verlag GmbH Aktuelle Süsswasserpraxis Aquaristik, 2013/1 Wikipedia"Bonne lecture et bien à vous Néo |
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