Girardinus metallicus
Classe : Actynopterggii.
Sous-classe : Neopterygii
Ordre : Cyprinodontiformes.
Sous ordre : Cyprinodontoidei.
Famille : Poeciliidae.
Sous-famille : Poeciliinae.
Genre: Girardinus
Espèce: Girardinus metallicus
Descripteur: Poey ,1854.
Synonyme(s)ou nom commun(s): Metaltandkarpe (Danemark. Metallic livebearer (Etats-Unis). Metallic Topminnow ; Guajacón Metálico (Cuba). Metallihammaskarppi (Finlande). Metallkärpfling (Allemagne. Zyworódka metaliczna (Pologne). Metalltandkarp (Suéde). Girardinus garmari. Girardinus pygmaeus.Heterandria cubensis.Heterandria metallica.Poecilia metallica.
Origine : Amérique centrale ; Cuba
Zone de vie : Mares et ruisseaux riches en plantes aquatiques. Aquarium : surface et milieu.
Taille maximale : 5 cm pour les mâles et pour les femelles 9 cm.
Espérance de vie : 4 ans.
Température : 22° à 25° pH :6° à 8°. Dureté : 9° à 19° dGh.
Description : Selon leur lieu d'origine, selon l'endroit où ils sont péchés et même selon l'éclairage du bac, les Girardinus sont des poissons dont la coloration peut être très variable, mais qui reste discrète.Le corps est de forme allongée et de petite taille, les nageoires sont transparentes, sauf le gonopode des mâles qui est généralement noir. La couleur du corps est beige clair, argenté, ou doré ou qui parfois a des reflets gris , verts ou bleus. Le corps est strié de bandes verticales assez claires qui présentent un fort reflet métallique ; Ces barres sont nettement plus marquées chez les mâles. Selon l'éclairage, et plus encore s'ils reçoivent les rayons du soleil, les poissons donnent vraiment l'impression de briller… Le ventre est clair, presque blanc. L'œil est grand et cerclé de jaune doré. La bouche est dépourvue de barbillons, orientée vers le haut, capable de happer de la nourriture flottante comme de grignoter des algues.
Comportement : Paisible ;vit en groupes hiérarchisés. Vivace, convient bien pour un aquarium communautaire. Ils vivent sans problèmes avec d'autres poissons, mais pas avec des espèces de grande taille, qui en feraient volontiers leur dîner…La cohabitation avec des Cichlidés de grande taille est rarement possible sauf si l'on prend soin d'introduire les Girardinus quand ils ont leur taille adulte avec des très jeunes Scalaires par exemple. Comme pour les Néons et les Guppys ou les espèces de petites tailles, il vaut mieux éviter ce type de cohabitation risquée…Les gros poissons prennent vite goût à la nourriture vivante et sont de bons chasseurs. Introduire un Combattant (Betta splendens ) est un bon moyen pour réguler très efficacement et naturellement la population des alevins. Bon nombre d'aquariophiles élèvent des petits poissons comme les Girardinus, les Guppys ou les Gambusies comme nourriture vivante pour des gros Cichlidés ou pour des poissons marins.
Nutrition : Carnivores et omnivores. Se nourrit de diatomées, d’algues, des détritus, des larves d’insectes et de la végétation aquatique. Aliments en flocons et en comprimés. Tous ce qui est adapté à sa bouche. Il faut donner à manger plusieurs fois par jour mais en petites quantités : Tout doit être avalé en 1 ou 2 minutes.
Nourriture des larves : on peut donc tout de suite les alimenter avec des nauplies d'artémia fraîchement écloses ou avec des poudres pour alevins.
Dimorphisme : Le dimorphisme sexuel est nettement marqué, pour ces poissons pas de risque de se tromper ! Les mâles sont beaucoup plus petits et moins ronds que les femelles. Ils dépassent rarement 4 cm alors que les femelles atteignent 8 bons centimètres. De plus les mâles possèdent un gonopode de grande taille, noir et bien visible, doté de 2 petits crochets. Leur patron de coloration est aussi différent de celui des femelles, avec une longue tache noire qui commence sous leur museau et s'étend jusqu'au gonopode. Ils présentent aussi parfois quelques taches noires sur l'arrière de la tête et sur la nageoire dorsale.
Reproduction : Facile. Ce sont des ovovivipares .A 24°-26°C. Les mâles paradent devant les femelles en permanence, même si celles-ci ne sont pas réceptives et tournent autour d'elles : Lorsqu'un mâle introduit son gonopode dans l'orifice génital d'une femelle, les spermatozoïdes émis sont alors stockés dans des replis de l'oviducte pour être utilisé quand les ovules seront mâtures et prêts à être fécondés. Les œufs incubés se développent dans les ovaires des femelles, sans lien avec la mère et les embryons se nourrissent du sac vitellin inclus dans l'œuf. Il ne s'agit donc pas de vrais poissons vivipares, mais de ce que l'on appelle des « ovovivipares ». Les vrais vivipares dont les embryons sont reliés à la mère par un cordon ombilical, se trouvent dans la famille des Goodeidés qui vivent au Mexique. Peu avant le moment de la naissance, les œufs éclosent directement dans le ventre de la mère et les petits sont expulsés encore tout pliés. Les membranes des œufs sont expulsées juste après, mais parfois elles sont directement résorbées par la mère. Il peut arriver aussi, selon les paramètres de l'eau, que les jeunes ne se débarrassent de leur enveloppe qu'au moment de la naissance, lors de l'expulsion, ils se tortillent et une fois dans l'eau, se mettent immédiatement à nager. Entre 10 et 100 alevins naissent tous les 28 à30 jours ; ils sont relativement petits (6-7mm) et doivent être élevés hors de la présence de la mère qui les dévorerait. L’emploi d’un pondoir est conseillé ou alors une épaisse couche de plantes flottantes composée de pistia ceratopteris.
Difficulté : 1 à 2.
Conseil pour l'aquariophilie : Cette espèce préfère l’eau limpide, à faible courants une bonne filtration contribue donc à son bien être. Le bac doit être bien planté et une partie de la surface de l’eau couverte de plantes flottantes.
Volume minimale de l'aquarium et conseillé : 80 L.
Densité de population : 1 à 10 poissons pour 100 L.
Liste des occupants de l'aquarium : aquarium communautaire.
Divers : Très belles espèce, hélas trop rarement reproduite. Il existe également une variété tachetée.