Pour le plaisir d’obtenir une descendance de son poisson favori, l’aquariophile voudrait le voir se reproduire. Dans d’autres cas, il s’agit le plus souvent d’accouplements non contrôlés car dans l’aquarium il y a un voir plusieurs couples d’une même race.
Avant de se lancer dans la reproduction, il y a
quelques points à vérifier :
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L’aquarium : sa taille est elle suffisante ? Certains poissons sont très prolifiques, d’autres prennent soin de leurs alevins donc le risque de se retrouver en surpopulation est vite atteint et on ne s’en rend pas toujours compte de suite.
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Ou placer les petits ? Vérifier dans votre entourage proche, les associations aquariophile de votre région, un magasin, des particuliers si ils sont intéressés par la progéniture à venir… sinon vous allez avoir beaucoup de poissons sur les bras.
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L’utilisation d’une couveuse en plastique : je le déconseille vivement car la mère va être stressé, voir même en mourir et elle va chauffer sous les néons, il en est de même pour les alevins, ce matériel est un vrai instrument de torture. Ensuite, avec le peu d’espace de nage que cette surface représente, les alevins ne vont pas se développer correctement : croissance ralentie, malformation physique, nanisme,… De plus, la couveuse permet à un trop grand nombre d’alevins de survivre, même les plus faibles qui donneront à leur tour des adultes plus sensibles aux maladies et parasites. Si la femelle met bas dans l’aquarium, les plus forts et les plus malins resteront en vie. Laissez faire la nature car elle est bien faite. Pour les œufs qui risquent de se faire dévorer, vaut mieux utiliser un bac de 20 à 50 litres pour le grossissage des alevins. De cette manière, il est plus facile de contrôler leur nombre.
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Bac de grossissage : il faut aussi savoir que les alevins doivent être nourris entre 4 et 8 fois par jour durant la première quinzaine donc il est nécessaire d’être disponible. La maintenance doit être irréprochable : éviter toute moisissure et restes de nourriture, empêcher la montée de nitrites/nitrates/amoniac.
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Le choix des reproducteurs : on ne peut pas faire reproduire un poisson malade, chétif ou malformé, il risquerait de transmettre cette tare aux alevins. Les parent doivent être forts, plein de vie, posséder un bon appétit et avoir un bel aspect physique. Une reproduction consanguine (père/fille, mère/fils, frère/soeur) est à éviter à moins de vouloir faire ressortir un trait physique (couleur, taille). A la longue, des dégénérescences et malformations abérrantes vont apparaitrent, modifiant et nuisant fortement à l'espèce.
Attention toutefois à ne pas vouloir jouer aux apprentis savants !!! Je préfère dissuader tout aquariophile qui tenterai une hybridation (par exemple : croisement guppy+platy, croisement entre crevettes compatibles,…). Cette expérience aura sûrement déjà été faite, ne vous apportera rien et risque de mettre les races pures en danger. Si malgré tout vous tentez une telle expérience ou que cela arrive librement dans un de vos bacs : ne diffusez JAMAIS et ne faites pas reproduire ces hybrides !!!
Ne cherchez pas à vous lancer dans la reproduction « en masse » en pensant pouvoir en faire le commerce sur les forums. Ca va peut-être fonctionner le premier coup mais les autres membres ne vont pas en acheter à chaque fois ! Vous finirez inévitablement avec une méga surpopulation de vos aquariums donc : pic de nitrites, algues, taux de mortalité élevé, entretien des aquariums très fastidieux,…
Si tout ces points sont ok, que surtout vous savez où placer les alevins et que vous faites preuve de persévérance alors vous allez découvrir la joie de voir évoluer vos poissons. Certains s’occupent de leur petit avec un dévouement sans limites et vous n’aurez qu’à observer leur vie de famille. D’autres laissent leur progéniture se débrouiller, vous allez pouvoir prendre soins d’eux, les nourrir… bref vous allez dorloter ces petits.
Bonne chance